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Autre

Lorsque j’ai vécu des soins psychiatriques, je n’ai trouvé aucun moyen d’exercer mon consentement. Soit je consens aux soins et je collabore pour être perçu comme réceptif et responsable et sensé, soit je m’oppose à ce qui me parait abusif au risque d’être perçu comme insensé et malade. Pourtant, lorsque j’ai refusé les soins parce qu’ils ne me convenaient pas, que je considerais vivre de la violence et que personne n’avait l’intention de tenir compte de mes attentes, il n’y a eu aucuns recours concluants. On m’a forcé à des soins par les tribunaux. Je me suis renseigné pour comprendre et j’ai appris que les ordonnances de soins et de gardes en établissement ne sont pratiquement jamais décidés en faveur du patient mais on les accepte dans la très grande majorité des cas. Puisque j’avais été victime d’une agression et que le fait de me plaindre de la violence vécue a été le motif des soins parce que l’on ne me croyais pas, ne me considérais pas et ne m’ecoutait pas, j’ai trouvé cette situation troublante et abusive et j’ai exercé tous les recours possibles sans succès. Je me désole du peu de poids du patient psychiatrisé devant la justice.

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