Autre
Je suis séparée depuis quelques mois dans un contexte de violence conjugale (psychologique et harcèlement) où mon ex-conjoint instrumentalise les enfants par des conduites aliénantes. Je retourne en cour pour la 8e fois en 6 mois. Mon ex-conjoint a droit à l'aide juridique mais pas moi et il en profite pour étirer les procédures. Le premier juge n'a pas tenu compte du contexte de violence et des promesse du père d'aliéner les enfants. Une garde partagée a donc été établie en mesure intérimaire en attendant la remise car l'avocat de mon ex-conjoint s'est désisté. Depuis, aucun juge ne veut cesser la garde partagée même si les preuves de conduite aliénante s'accumulent et que l'audience sur le fond ne va que l'an prochain. Plusieurs remettent en question les compétences du père mais ils se sentent liés par les juments intérimaires précédents. De plus, mon ex-conjoint ne cesse de briser les ordonnances mais aucun juge ne lui donne de conséquence directe. Je nous sens abandonnés par la justice, moi et mes enfants. Il faudrait une plus grande sensibilisation à la violence conjugale et aux conduites aliénantes, une réduction des délais dans les affaires familiale et un meilleur accès financier à la justice.
Je vis une situation similaire selon laquelle les juges ignorent l'aliénation parentale malgré la violence psychologique que celle-ci représente pour les enfants et parents victimes. Mon ex-conjoint outrepasse constamment les décisions des juges (ex. choix d'une garderie, respect du régime de garde, argent dû, communications permises), mais les juges ne donnent jamais d'outrage au tribunal en droit familial... Bref, je compatis...